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Beno Saradzic

Par Alexandre Clappier

 

 

BIO

 

MATERIEL

 

PLUS

 

Beno Saradzic

45 ans

 


Photographe professionnel

et cinéaste

 

 

Né en Slovénie, vit actuellement à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis)

 

Canon 5D Mk3, Canon 5D Mk2, Canon 60D

 

Focales : de 14 à 800mm

(Canon, Nikon & Sigma)

 

Pieds et têtes Gitzo et Manfrotto

 

Télécommande Promote Control, control hub et kit de bulb ramping

 

Oloneo PhotoEngine

 

 

500px.com/BenoSaradzic

 

facebook.com/benosaradzic

 

twitter.com/Beno_Saradzic

 

 

 

 

Toutes les images  © Beno Saradzic

 

 

La photo HDR vue d'en haut

Beno Saradzic affectionne particulièrement l'altitude, aime se promener sur les toits et méprise le vertige. Et pendant ce temps, il prend également des photos remarquables.

 

En plus d'être un cinéaste primé, un directeur artistique et un spécialiste avéré de l'imagerie 3D, Beno Saradzic est aussi un maître reconnu dans le domaine de la photographie aérienne et de la prise de vue depuis les toits. Il nous explique comment la photo HDR et Oloneo PhotoEngine sont devenus un élément essentiel à son travail et à sa créativité.


 

 

Sujets et thèmes favoris

Ayant une longue expérience dans l'architecture et vivant actuellement aux Émirats Arabes Unis où foisonnent les gratte-ciels les plus incroyables, il est facile de deviner ce que Beno Saradzic préfère photographier : les espaces et les panoramas urbains.

 

"Je n'ai jamais aimé l'idée de m'enfermer dans un thème photographique particulier - ça détruit la créativité, ça fait stagner et ça réduit les opportunités. J'aime explorer avec mon appareil et voir où cela me mène. J'ai essayé de nombreux types de photographie, de la L.A.P.P. (Light Art Performance Photography) à la photo aérienne, le time-lapse, la photo d'entreprise, artistique ou industrielle, la photo d'extérieur, d'architecture, d'intérieur et même le portrait. Franchement, j'ai tout adoré ! Je suis toujours à la recherche de nouvelles façons de prendre et de traiter mes photos. C'est une quête sans fin et c'est très excitant."

 

 

Influences et inspirations

Qui sont vos photographes préférés ? Qu'est-ce qui vous influence le plus en termes de graphisme et de photographie ?

 

"J'étudie souvent l'œuvre des grands maîtres. Pour les paysages, ma référence absolue est Ansel Adams. Dans toute l'histoire de la photographie, personne n'a jamais aussi bien compris la technique photographique, la gestion de la lumière et de l'exposition ainsi que l'importance du post-traitement. Parmi mes inspirations et mes modèles, c'est Ansel que je mets sur la plus haute marche.

 

Je suis un grand fan de la photographie aérienne et mon idole reste Yann Arthus Bertrand qui a fait de cette technique une véritable expression artistique. J'adore également la photographie aérienne et urbaine de Vincent LaForet. Il possède un œil unique pour déceler les « anomalies brésiliennes » (une référence au film Brazil, le chef d'oeuvre de Terry Gilliam), les textures et les géométries fascinantes qui se cachent dans la machine urbaine déshumanisée.

 

J'ai toujours été un admirateur des travaux d'Alex Roman. Cet artiste 3D a des aptitudes quasiment surhumaines. Regardez son animation 3D 'The Third & The Seventh'' et vous comprendrez ce que je veux dire. On ne peut que rêver de posséder un jour son talent ainsi que ses capacités tant techniques qu'artistiques.

 

Je suis influencé par la musique classique et contemporaine, la vision de l'avenir, les gratte-ciels étincelants, les films et la musique de film, le design industriel et la mode, les couleurs de la nature, les gens doués qui m'entourent et les personnes que j'aime. Beauté et bonheur sont la nourriture de mon âme".

 

 

L'expérience de la 3D

A propos d'animation 3D, il semblerait que nous partagions une expérience et un intérêt commun en matière de graphisme 3D. Quelle était votre spécialité ?

 

"Je n'ai jamais vraiment été un modeleur 3D même si je savais parfaitement exécuter cette tâche en cas de besoin. Ce qui me fascinait le plus en 3D c'était de créer des mondes imaginaires, surréalistes, bien que photo-réalistes, à partir de dessins techniques, parfois des croquis. C'était magique de voir des images en trois dimensions, réalistes et vivantes, émerger de ces dessins en 2D, froids et sans reliefs. C'était comme prendre des photos dans un monde virtuel en utilisant l'esprit comme appareil photo. Un processus étonnant qui m'a toujours impressionné".

 

 

De la 3D à la 2D

En définitive, vos compétences en 3D vous ont-elles aidé à devenir un meilleur photographe ?

 

"La visualisation architecturale était mon travail mais c'était aussi mon passe-temps et ma passion depuis pas loin de 18 ans. J'étais un artiste de la nouvelle génération, j'utilisais une tablette graphique sensible à la pression au lieu d'un crayon, et un ordinateur de bureau haut-de-gamme spécialisé dans la 3D à la place d'une feuille de papier.

 

Quand j'ai finalement pris en main un appareil photo, je connaissais déjà le principe de composition photographique. Avec mon travail dans l'architecture j'avais appris comment positionner l'appareil par rapport à l'objet, comment éclairer la scène afin d'améliorer au maximum son attrait. J'étais en quelque sorte un vendeur et mon travail était de vendre des projets architecturaux à des particuliers grâce à des images sexy. La 3D m'a appris toutes les bases de la photographie, bien avant que je ne possède un appareil photo.

 

Une fois que j'ai commencé à faire de la photo, j'ai dû apprendre à maîtriser l'exposition, la mise au point, la profondeur de champ et tout le vocabulaire de la photographie, ou la façon dont les lentilles, les filtres et le reste des accessoires fonctionnaient. L'apprentissage fut difficile car personne n'était là pour me former et je n'ai pu prendre aucun raccourci. Je continue tous les jours à apprendre de nouvelles choses. Et je ne pense pas que je m'arrêterai un jour."

 

 

L'émergence d'un besoin pour la photographie HDR

"Le principe de Gamme Dynamique est pour moi incontournable depuis mon expérience dans la 3D.

 

Les images rendues sur mon ordinateur ne souffraient pas des limitations d'un capteur d'appareil photo numérique. Quel que soit le niveau de luminosité, mon ordinateur arrivait toujours à afficher le moindre détail, qu'il se trouve dans la zone la plus claire ou la plus sombre de l'image. Les rendus n'affichaient jamais de tons foncés ou clairs écrêtés.

 

C'est devenu tout à coup un énorme problème dès que j'ai commencé à prendre des images avec un vrai appareil photo. Une fois photographié, un ciel n'avait plus le même impact que dans mon souvenir. Les nuages étaient lessivés, les couleurs et les textures plates et les ombres trop profondes pour y percevoir des détails. Ce qui sortait de l'appareil photo ne me plaisait pas et franchement, j'étais déçu."

 

 

Oloneo PhotoEngine : le coup de foudre

"Honnêtement, j'ai été complètement bluffé par les performances en temps quasi-réel de PhotoEngine. Je n'arrivais pas à croire la vitesse à laquelle ce logiciel traitait des images TIFF en 7, 9 ou 16 bits. Il y a aussi des presets excellents et très utiles ainsi qu'une interface très intuitive et facile à utiliser. Mon apprentissage du logiciel a été presque instantané.

 

Pour moi la caractéristique la plus importante de PhotoEngine a été, et reste, la qualité des images produites. Pas de halos blancs désagréables à gérer, pas de couleurs « dessin animé », juste des images naturelles avec une dynamique très large et très riche. Tout d'un coup, et pour la première fois, mes images ressemblaient à ce que je me rappelais avoir vu ; riches en couleurs, riches en textures, pleines de nuances dans les éclairages et de caractère.

 

J'ai été immédiatement emballé et PhotoEngine est devenu mon principal outil de post-traitement depuis le premier jour."

  

 

 

PhotoEngine : partie intégrante du flux de travail

Utilisez-vous PhotoEngine souvent ?

 

"En dehors de mes travaux de time-lapse et de photographie aérienne, je dirais qu'environ 90% de mes images sont traitées avec PhotoEngine, même celles qui utilisent un niveau de traitement supplémentaire de fusion dynamique. J'aime vraiment avoir une image de base qui contient toutes les informations que j'ai vues dans la scène. Je n'aime pas les compromis imposés par le capteur de mon appareil photo qui est aveugle à la plupart de la lumière que mes propres yeux sont capables de voir. Parfois, je décide de réduire la plage dynamique en utilisant différents effets de couleur ainsi que des «styles», mais la base de mon travail est presque exclusivement HDR".

  

 

 

Les meilleurs atouts de PhotoEngine selon Beno Maradzic

Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans PhotoEngine ?

 

"La vitesse​​. L'interface interactive de PhotoEngine fonctionne en temps quasi-réel. C'est tellement important lors de la phase de fignolage des images. Je n'ai tout simplement ni le temps, ni la patience d'attendre que le logiciel «digère» mes modifications. Plus le logiciel est rapide, plus grande est la liberté de l'artiste. Grâce à ça, mes photographies sont plus belles à regarder.

 

La deuxième chose que j'aime dans PhotoEngine c'est la qualité des images finales. Des photos HDR traitées dans PhotoEngine ne ressemblent pas à des images HDR et pour moi c'est un point important.

 

La fonction de traitement par lots (Batch) est également importante car je traite souvent des séquences de photos qui nécessitent des réglages identiques en matière de tone-mapping. Cet outil m'a permis de gagner beaucoup de temps dans le passé".

 

 

 

Utilisation de PhotoEngine avec d'autres outils

Utilisez-vous PhotoEngine avec d'autres applications ou accessoires ?

 

"Mon outil préféré pour le bracketing d'exposition est le Promote Control, une télécommande de la société Promote Systems. C'est un petit appareil très efficace. Fondamentalement, c'est un couteau Suisse, un outil à tout faire, c'est une arme secrète dans mon sac photo.

 

J'ai souvent besoin de saisir des nuances d'exposition qui vont bien au-delà des capacités offertes par la fonction bracketing des Canon. Le Promote Control me permet de capturer très facilement des séquences de photos avec une variation de 9 EV et bloque même le miroir entre chaque photo, ce qui élimine les vibrations lors d'expositions longues."

 

Nous avons récemment publié un tutoriel sur l'utilisation de PhotoEngine avec la télécommande Promote Control.

 

 

Quelques trucs et astuces

Avez-vous un ou deux «trucs et astuces» sur PhotoEngine que vous voudriez partager avec nous ?

 

"Évitez d'utiliser la fonction « Auto Align » si votre appareil était sur ​​un pied lors de la prise de photos bracketées. PhotoEngine va utiliser du temps de calcul pour rien et votre image n'en sera pas améliorée.

 

Enregistrez les paramètres que vous avez utilisé dans le cas où vous avez pris plus d'une image HDR dans un intérieur ou un extérieur particulier et dans lequel la lumière n'a pas changé. Vous pouvez tout simplement réappliquer ces paramètres sur les autres images et passer à une autre prise de vue. PhotoEngine permet d'être très productif, alors profitez de son potentiel et utilisez ses fonctionnalités au maximum."

 

 

 

Une anecdote

Avez-vous un souvenir particulier lié à une prise de vue ayant été spécialement difficile, dangereuse ou agréable ?

 

"Oui, le feu ! J'étais chargé de photographier une aciérie. Ce furent 5 journées épuisantes, passées à prendre des photos à l'intérieur du « ventre de la bête », comme je l'ai appelé. Nous étions en juillet et la température extérieure était de 48 à 52 degrés Celsius. A l'intérieur de l'usine, la température était au minimum de 55 degrés. Pour être honnête, je ne sais pas comment j'ai réussi à survivre à ce shooting.

 

L'un des sujets était une scie circulaire géante en acier. D'environ 3 mètres de diamètre et une fois en action, elle était assourdissante et parfaitement terrifiante. J'ai attendu qu'une poutre d'acier se rapproche et lorsqu'elle a commencé à être sciée une étincelle brulante et d'un rouge intense s'est envolée à environ 30 mètres et a atterri directement sur mon sac photo ! Je n'ai pas remarqué qu'il avait commencé à prendre feu car j'étais trop concentré sur mon travail. Heureusement, les employés en charge de la sécurité de l'aciérie ont éteint le feu rapidement, mais mon matériel a subi pas mal de dommages. Chaque séance photo a une histoire à raconter et celle-là n'était pas très plaisante".